🔥 Inflammation : tous les oméga-6 ne se valent pas
Les oméga‑6 sont souvent montrés du doigt, accusés de favoriser l’inflammation. Mais cette affirmation, souvent reprise sans nuance, mérite d’être précisée. Car tous les oméga‑6 ne se valent pas sur le plan biologique. Voici ce qu’en dit la science.
1. Acide arachidonique (AA, 20:4 ω‑6) :
L’acide arachidonique (AA), présent surtout dans les viandes, les œufs ou les produits laitiers, joue un rôle central dans les processus inflammatoires du corps.
Il est directement transformé en médiateurs très actifs comme :
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les prostaglandines de type 2 (PGE2),
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les leucotriènes de type 4 (LTB4),
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ou encore les thromboxanes, qui favorisent l’agrégation plaquettaire.
💥 En excès, il peut donc entretenir une inflammation de bas grade, qui contribue à de nombreuses maladies chroniques (arthrose, maladies cardiovasculaires, etc.).
2. Acide linoléique (LA, 18:2 ω‑6) :
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L’acide linoléique (LA), en revanche, est le principal oméga‑6 présent dans notre alimentation, notamment via les huiles végétales (tournesol, maïs, soja…).
Contrairement à l’AA :
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il n’est pas directement converti en médiateurs inflammatoires,
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sa transformation en AA est très limitée chez l’humain adulte,
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et surtout, plusieurs revues systématiques concluent qu’un apport raisonnable en acide linoléique n’augmente pas l’inflammation.
✅ Il est donc inutile de diaboliser l’acide linoléique dans un cadre d’alimentation équilibrée.
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3. Autres oméga‑6 à chaîne moyenne (ex. acide gamma-linolénique, GLA) :
Autre fait peu connu : certains oméga‑6 comme le GLA (acide gamma-linolénique), issu de l’huile de bourrache ou d’onagre, ont des effets anti-inflammatoires. Pourquoi ? Parce qu’ils conduisent à la formation de prostaglandines de type 1 (PGE1), aux propriétés apaisantes.